mardi 17 mai 2011


Des rangées de logements ont poussé dans ce qui jadis était emblavé. De pleines petites rues construites à l'identique les unes des autres. Des maisons louées pour rien, ou pour beaucoup - le silence, l'obéissance, la paix sociale -, à des ouvriers qui n'en espéraient pas tant, et à qui ça a fait tout drôle de pisser dans un water et non plus dans un trou noir percé au milieu d'une planche de sapin.
Les âmes grises - Philippe Claudel

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